Sur l'ardoise du jour
J'écris des mots de trêve,
Le réjouissant cortège
Des bonheurs immanents
Et le précieux des rêves
Impulsés jusqu'au courant
Des astres en abat-jour
J'ouvre au soir ma fenêtre
A ma lumière vivante
Qui jamais ne sera traître
Elle meublera peut-être
La belle vaillante
Mon âme en mieux être
Mais quand la nuit fait peur
Arrière temps éphémère
Je redis la prière
A briser la colère
De ma voix friselis
D'honorant recueilli
Aux yeux de lin bleuté
Trop gaspillés de pleurs
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