Je ferai bon accueil, un de ces jours prochains,
Aux souvenirs bientôt, trames des lendemains
Inscrits sur la mémoire où seront nos instants,
D’ici peu sur ces caps où vont nos cabestans.
Nous avons accosté tout à l’heure aux pontons,
Et nos bras accoudés comme autant de festons,
Aux appuis de la fête où le vin nous conduit,
Nos rires ont longtemps peinturluré la nuit.
Déjà l’aube va poindre à nos marées propices,
Et, les corps alourdis de trop d’ambre et d’épices,
Nous irons sur la mer narguer la solitude.
Mais, nos cœurs allégés d’une tristesse prude,
Sur la quille calée dans l’aube magnifique,
Nous fuirons les brisants sur l’onde nostalgique.
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