Un lit défait, un vase clos
Des fleurs de miel
Des yeux fermés
La prose s'envole
Les rimes s'affolent
Aux éoliennes des amours mortes
Pour qu’elles s'évadent
Par le trou des serrures
Dans les alcôves bleutées
Des théâtres incarnats
Les lèvres se joignent
Les caresses s'éclipsent
Sur des lits de plumes
Où l'on reprend la plume
Pour écrire des « je t'aime »
Légers comme des silhouettes
Comme des frémissements de corps
Quand on dit oui avec le cœur
Oui avec l'envie
Oui avec le désir
Au bord du malaise
De la jouissance-extase sacrée
Ça crée des liens-vertiges
En un cri qui ne dure
Qu'un instant
Mais à jamais sur le papier
Aux atomes d'amour
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