Se défaire de ses vieilles peaux pelées par le temps,
Celles qui se desquament dans les oublis enterrés,
Celles qui pendent en lambeaux sur des mots arrêtés.
Quand l’épiderme abandonne ses épis superflus,
Qu’il ne reste que le derme à vif dans le vent,
Un regard qui dérive sur les oxydations du présent.
Graver des souvenirs sur l’écorce des jours fatigués,
Comme pour oublier les lentes amnésies salutaires,
Cette somme des mémoires fendillées qui s’exfolient.
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