Je sens à peine
Ton souffle caressant
Qui met en émoi
ce que j'ai de plus tendre
Un cœur désencombré
Où triomphe l'envie
Que tu sois mon Éden
Aux splendeurs riantes
Pas un égarement
Dans un songe éphémère
Qui endort la pensée
Pas d'ardentes chimères
Qui laissent un long tourment
après l'heure charnelle
Mais
un amour entier
Qu'on peut nommer bonheur
Aux nuits de volupté
Comme aux jours ordinaires
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