Tu vois j’ai serré dans ma main un peu de nous
Toutes ces musiques jusqu’à ton rivage
Des fleurs coupées où vont des parfums trop sages
Nos fièvres anciennes mon front sur tes genoux
Ce cri naissant que tu portais vers la lumière
Ce temps un peu fou à l’horloge de nos nuits
Ce que je n’ai pu te dire qui trop vite a fui
Ces silences où bavardent les regrets amers
Ces vents invisibles et rêveurs aux yeux clos
Le bruit incessant des vagues que retient la mer
L’indifférence des nuages passant sur nos chimères
Dans l’éclat vermeil d’un soleil bas sur tes mots
J’ai retenu dans les phrases d’un automne ton rire
Quelques cicatrices qui nous avaient fait plus forts
Nos pluies d’avril évanouies sur le quai d’un port
qui ont ourlé un ultime regard sans mot dire
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