Rien ne presse dans ce voyage
Tu le veux si lent,
Lancinant silencieux ;
Le vent de mer balaie ma terre
Les ornières brisent tes chevilles
Tu glisses aux herbes froissées
Tu trébuches à l'aigu des pierres
Tu sais, elles ne sont jamais lisses
Tu veux te rattraper à cet amour profond
Profonde sera la douleur de le perdre
Tu attends le soir pour entendre sa voix...
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