Je m’en retournerai à la source de l’absence
A cette horloge remontant les premières heures
A ces regards blancs au terme de ma douce errance
Où d’étranges matins s’inventaient de pales lueurs
Je m’en retournerai à ces choses sans nom
A cet hiver revenu et tant rajeuni
Qu’il me bercera doucement plein d’abandon
Sous ces ciels si douloureux et si désunis
Je m’en retournerai à cette fenêtre
Où dans la clarté du jour respirer suffit
Et en moi-même enfin un peu renaître
De mes cendres qu’un ciel revenu me confie
Sous de doux accords aux musiques étranges
J’ouvrirai mes yeux las de trop de pénombre
Et je chercherai ton baiser sous la fange
À
l’envol léger de nos dernières ombres
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