Si j’entrouvre la porte et que je redécouvre
Les regards que l’amour fait surgir du passé
Dans des miroirs brisés que le brouillard recouvre
D’un voile imperceptible et bientôt effacé,
C’est le soleil du jour en sa pleine lumière
Dont la chaleur m’atteint comme émanant de toi,
Que le présent ravive ainsi que la prière
D’aimer sans retenue et selon notre foi.
Cette porte est le temps qui passe et nous dépasse
Sans qu’on n’y prenne garde et qui bientôt nous lasse
À rester entrouverte à nos désirs impurs.
Je rêve d’un amour encore plus extrême
Qui serait au-delà des mots de mon poème
En
supprimant les gonds de nos bonheurs futurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire