Il y a le noir puisqu’il me fait t’écrire
Cette ombre-soie qui tait lumière
Lorsqu’elle effleure ton regard
Il y a l’ocre où tremble le chagrin
Tels ces jardins après la pluie
Quand chaque larme est un pendant d’oreille
Dans l’éclaboussure du soleil
Il y a le bruissement des livres
Le froissement, le murmure
Ces fragrances d’épices des pages que tu tournes
Dont tu dévoiles à voix haute le secret, le sacré
Il y a le chant de ta bouche
A peindre, à embraser, photo volée
Ses rocailles et ses velours
Son rire de geai, sa danse fauve
Il y a la brûlure des écrits
Leur bouquet de joie
Leur fleuve tendre
Leurs arabesques
Et cette encre de sang
Profonde, impérieuse, messagère !
Et puis Toi, passeuse de mots…
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