Assis sur ma banquise
J’ai éteint les étoiles
La polaire et l’australe
J’ai enlacé la bise
Pour mieux étreindre la nuit
Et qu’elle dure toute la vie
Qu’elle dure jusqu’à l’infini
Puisqu’ici tout s’est enfui
Puisqu’ici l’ours au trépas
N’est plus qu’une pelisse
Où les amants nourrissent
D'exquises extases en repas
Aux otaries qui se rient
Il tait ses derniers sanglots
Il se ferme jusqu’aux mots
Et suture son agonie
Tel est le destin des ours
Animaux de compagnie
Qui s’en vont sans faire de bruit
Danser sur la grande ourse
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