Derrière le tombeau des mots fusillés,
II reste juste des silences.
Des copeaux de ciel blafard
Sur le bleu de mes rêves endoloris,
Des bouts de toi
Comme des veines dans le marbre brisé.
Sous le fumier des jours baveux,
Une brisure sur la crête du cœur,
Des trous dans les certitudes
Comme une absence tissée d’embruns.
Épinglés au revers de ton nom,
Il reste des papillons crépusculaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire