Elle avait goût de noisette
Des pieds jusqu’à la fossette
J’y picorais quelques miettes
Au printemps des amourettes
J’ai goûté ses fruits défendus
Qu’elle servait d’un air entendu
J’ai parfois même un peu mordu
L’été dans ses appas dodus
Et sous le feuillage incendié
De mille poèmes dédiés
Elle m’a doucement rapiécé
Dans l’automne aux yeux irradiés
Tout cela il faut le taire
Ne pas dresser l’inventaire
De tous les systèmes solaires
Qu’elle fait danser en plein hiver
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