Il faut savoir admirer les soleils couchants
Prendre soudain conscience qu’ils marquent un tournant
Quand les cieux s’irisent au crépuscule mourant
Et que nos cœur s’embrasent tout en renaissant
Tels des phœnix…
Hier au marais nous nous sommes étendus
Elle encore apeurée et moi déjà vaincu
Par nos mains et nos bouches avides d’inconnu
Et nos cœurs brûlants de vouloir être entendus
Tels deux phœnix…
Ce matin dans l’ombre de mes grimoires
Je vais encore laisser dormir ma mémoire
Et reléguer dans les tréfonds de l’histoire
Les cœurs délaissés et les vaines victoires
Car un phœnix
M’a montré son sein et son âme solaire
S’est ouverte du ruisseau à l’estuaire
Au couchant elle m’a montré l’itinéraire
Brûlant mon cœur jusqu’aux derniers capillaires
Comme un phœnix !
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