Ce soir il n’y avait que des chiens
Pour rire des soupirs des putains
Obsédées par leur pauvre destin
Cul tendu à d’autres incertains
Admirables sans leurs lendemains
Lumineux dans le petit matin
Qui flattent la croupe de leurs mains
Aussi noires que l’âme des chiens
Qui crèvent le long des chemins
Et se font des rires d’Arlequin
Qui n’ont même plus le goût du pain
Qui n’ont plus de soir jusqu’au matin
Parce que le pain était ses mains
Qu’elle fait bouffer par un autre chien
Et vous laisse un peu crever de faim
Et vous laisse crever enfin
Et vous laisse rêver enfin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire