Tu t’étoiles tandis que je m’étiole
Tu mets les voiles et tu t’envoles
Tu tournes la page et tu convoles
Jamais plus sage et toujours un peu folle
Folle d’amour que tu ne sauras pas garder
Folle des jours que tu ne sais pas regarder
Tu fais tes repas de mes pas délaissés
Promeneur des jardins que tu as compissé
A tout prendre il vaut mieux ne jamais aimer
Pour ne jamais souffrir de ces banalités
Qui font au mieux des petits adieux imparfaits
Et tellement de peut-être abandonnés
Il n’y a ni gloire ni mémoire à parler au passé
II n’est jamais plus fou que dire « Je t’aime »
Et faire don au présent le présent d’un été
Pour cueillir à deux ce que l’on sème
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