J’ai fait mon lit dans tant d’ornières
Et pleuré dedans la misère
Des femmes aux herbes amères
Qui couchaient là juste un soir d’hiver
Pour y dévorer mes bras ouverts
J’ai trop aimé tant de chimères
Qui semaient des baisers de pierre
Et se foutaient de mes prières
Et se moquaient de la lumière
Que je leur offrais à bras ouverts
Mon cœur éteint tombe en poussière
Et s’en va jusqu’à la rivière
Où une jolie batelière
S’en ira percer les barrières
Pour m’emporter dans ses bras ouverts
Et demain sera plus beau qu’hier
Où plus rien n’existe derrière
Le lit de ma belle geôlière
Pas même un regard en arrière
Ni de bras serrés en lanières
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