Contre les vents et les marées
Toi t’es restée toute amarrée
Ancrée derrière mon sillage
Pendant que j’encrais des pages.
Tu pansais d’autres blessures
Quand j’étais en démesure,
Tu couturais tes sutures
Moi je tissais mes coutures.
Et loin de toi, j’ai terminé
Au terminus des pères minés.
Ton cœur crevant d’ave Maria
Pour sauver mon âme paria,
Ne m’a jamais abandonné,
A pardonné le con damné.
Et part donner des lendemains
Pour qu’on ait des élans de mains.
Je chante des ave Marie ah!
Ténor de tous nos arias
A mort les remords des amors
Ton trésor est mon âge d'or !
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