Au son de la cloche on se sent plus proche
De ce monde silencieux où l’on crée nos adieux
Où on devient odieux pour ne pas être malheureux
Pour ne pas sombrer jusqu’au fond des poches
Qu’on se fout sous les yeux pour retenir des larmes
Et partir un peu sans avoir à baisser les armes
Dans ce monde où la putain est reine
Moi je vais en charlatan et je traîne
Un chagrin tout de cœur et de carcasse
Qui parle à tant que ça me tracasse
Car un chagrin comme le mien ça fracasse
Autant les putains que les nones ou les reines
Quitte à vivre sans chagrin je vivrai sans amour
Pour enfin exister sans espoir de retour
Car arrêter d’aimer c’est mourir sans chagrin
Et revenir un jour lavé de tout refrain
Pour plonger de nouveau dans le grand bain
Et sentir l’eau qui coule dans nos mains
Comme la pluie qui coulait hier entre tes seins
Qui me faisait croire baignant aux lendemains
Qui noyaient d'ornières les chemins
Avec pour boussole ton cœur et tes reins
Aimer n’était pas de mon monde
Être aimé n’entrait pas dans la ronde
Aimer n'était pas de ce monde sans maison
Être aimé n'est jamais qu'un sentiment d'illusion
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