dimanche 17 mars 2024

Dingue dong

 

Au son de la cloche on se sent plus proche

De ce monde silencieux où l’on crée nos adieux

Où on devient odieux pour ne pas être malheureux

Pour ne pas sombrer jusqu’au fond des poches

Qu’on se fout sous les yeux pour retenir des larmes

Et partir un peu sans avoir à baisser les armes

Dans ce monde où la putain est reine

Moi je vais en charlatan et je traîne

Un chagrin tout de cœur et de carcasse

Qui parle à tant que ça me tracasse

Car un chagrin comme le mien ça fracasse

Autant les putains que les nones ou les reines

Quitte à vivre sans chagrin je vivrai sans amour

Pour enfin exister sans espoir de retour

Car arrêter d’aimer c’est mourir sans chagrin

Et revenir un jour lavé de tout refrain

Pour plonger de nouveau dans le grand bain

Et sentir l’eau qui coule dans nos mains

Comme la pluie qui coulait hier entre tes seins

Qui me faisait croire baignant aux lendemains

Qui noyaient d'ornières les chemins

Avec pour boussole ton cœur et tes reins

 

Aimer n’était pas de mon monde

Être aimé n’entrait pas dans la ronde

Aimer n'était pas de ce monde sans maison

Être aimé n'est jamais qu'un sentiment d'illusion

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