A tes fleurs empoisonnées j’ai bu le nectar
Que d’autres venaient butiner un peu plus tard
Dans ce jardin où tu t’efforçais de tout cœur
De rester la source de toutes les langueurs
A ta chair emprisonnée j’ai dormi si tard
Qu’il est temps camarade d’aller aux lueurs
Respirer le parfum des crocus dans l’placard
Et de laisser dans le vase flétrir mes peurs
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