Viennent les adieux
Et avec eux les bruits
Qui meurent irrémédiablement
Les corps se désossent
Là où poussent les pierres
Là où les fleurs naissent des chairs
Les mains mortes sont crispées
Sur le vide
Et nos mots de vivants
Se couvrent d'un voile de peine
Qui en étouffe le sens
Les cœurs s'éparpillent
En quête d'hier
Que le chagrin essore
Pour en saisir la plus
Tangible matière
Et pour être moins seul
A l'intérieur de soi
La foi haletante
Guette la venue de l'ange
Infaillible
Puis viennent des morceaux
De pensées par effraction
Avec ce qu'il reste de courage
Puisé au plus profond
Et le souhait que chacun
S'y sente un peu chez soi
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