Source d’hier elle déploie ses ailes
La sorcière en sabbat de jumelles
Pour tirer dans l’ombre les ficelles
Des amours qu'elle enfourne à la pelle
Bouche dégout et jupons en plein air
Faite de rien d’autre qu’un peu d’éther
Malfamée à l’endroit comme à l’envers
La sorcière salit ce qui nous est cher
Entre dans l’antre pour t’en repaître
Triste ingénu au regard de prêtre
Vis l’instant en te croyant renaître
Au ciel des putains sans dieu ni maître
Tu crèveras comme tous ceux d’antan
Car les sorcières courent sous le vent
Elles dégueulent dans les contre-courants
Juste pour mieux maltraiter les printemps