Je me souviens des éclats de rires
Qui faisaient de nous des enfants
Et ne voulaient surtout pas grandir
Et aussi de nos bras en croissants
Qui bouffaient jusqu’à l’avenir
Dont on se foutait éperdument
Jusqu’à ternir les souvenirs
Et gâter toutes nos dents
Je me souviens de nos pas de désir
Et de toutes nos danses dans le vent
Qui faisaient de nous des martyrs
Condamnés comme sont les amants
Affublés de quelques sourires
Et de mille faux sentiments
Quand sonne l’heure de partir
Et qu’on arrête de faire semblant
Je me souviens de te chérir
Et de saisir tous les moments
Où tu voudras t’endormir
Même si c’est au firmament
Car vois-tu mon avenir
Est à jamais inscrit dans tes tourments
Et si demain ne sera jamais un devenir
Il aura tes rires assurément !
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