Ils ont nos aïeux des airs de vieux
Des airs d’envieux des misères de mieux
Des petits pas qui vont jusqu’au pieu
Qu’on soigne aux airs langoureux
Des pianos percés, des gens peureux
Toi mon grand-père t’étais juste ma terre
Mon univers et quand tu riais par terre
Tu m’emportais jusqu’aux fronts de mer
Pour lécher mon vague à l’envers
Pour sécher mes larmes à l’amer
Tu rêvais ma vie, tu savais mes envies
Mes insomnies et mes levers de lit
Les cauchemars que j’ai enfoui
De m’être si souvent enfuie
Les joues creuses de peur de la vie
Une part de ton âme s’est réfugiée
Dans les cœurs qui m’ont bercé
Ou qui m’ont fait boiter
Sur l’infini des panses crevées
Pour ne plus jamais renoncer
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