Ne méprisez pas cet enfant qui s’est blotti
Contre moi et envers toute la tyrannie
Qui s’est blotti un peu perdu entre mes bras
Qui m’a chanté le triste son de son désarroi
Cet enfant-là, posez-le sur mon épaule
Mettez-lui ma peau et toutes mes étoles
Donnez-lui mon or et appelez-le « mon toi »
Car il porte sur lui la couronne des rois
Cet enfant, cet enfin, c’est juste un oiseau
C’est ma vie qui augure de jolis ruisseaux
C’est ma foi retrouvée aux églises incendiées
Et tous les ossuaires dont il m’a sauvée
C’est mes griffes dehors et mes cris de louve
C’est ma porte à jamais fermée sur les douves
C’est mes matins quand j’ai le cœur un peu chagrin
C’est mes nuits quand dans ses bras j’ai des refrains
C’est l’autel où je vais construire un temple
Pour qu’il reste encore demain votre exemple
Nobody else !
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