J'affleure

 

J’apprends à être seul

Pour ne plus étouffer autrui

Et puis aussi faire les deuils

De ce qui était déjà fini

Avant d’avoir commencé

Dans nos regards aveuglés

J’apprends à m’apprécier

Et ne plus dépendre des regards

Que d’autres avaient en miroir

Pour une vie, un mois ou un soir

J’apprends à voir le mieux

Même quand je suis au fond du pire

Pour que mon cœur vive vieux

Et qu’il connaisse le plaisir

J’apprends à m’élever

Pour garder le lumière

Et ne jamais cesser d’aimer

Avant que vienne l’hiver

Et souvent quand vient le froid

Je voyage en solitude

Pour prendre un peu soin de moi

Pour me dévêtir des habitudes

J’apprends à me découvrir

Je navigue enfin vers moi

Et c’est avec le sourire

Que je trace cette voie

Et c'est sans un soupir

que je reviens à toi

Exquis amants

 

-Que ferons-nous?

- L' amour.

- Tu es sûr?

- Oui.

- Eh bien, je me déshabille.

- Et pourquoi ôtes- tu tes vêtements?

- Eh bien pour faire l'amour !

- Qui t'a dit que tu devais te déshabiller pour FAIRE L' AMOUR?

- C'est comme ça , je le sais.

- Non, ce n'est pas la seule façon de faire l'amour.

- Et comment alors?

- Laisses tes vêtements et parlons jusqu'au petit matin, rions pour un rien et pour tout, regardons nous lentement jusqu'à ce que nous nous devinions complètement . Avec moi, tu n'as pas besoin de te déshabiller le corps, mais l'âme, regardons nous jusqu'à ce que nous soyons sans voix, et là, au moment où les mots seront insuffisants pour expliquer ce que nous ressentons, dans ce silence infini, nous pourrons enfin nous toucher. Comprends tu?

- Nous toucher ?

- Oui, nous toucher avec une tendre caresse qui s'étire doucement en un câlin.

- Oh, c'est trop mignon.

- Écoute, tu me laisses te tenir la main?

- Oui.

- Tu sens? C'est une des façons de faire l'amour. Voilà toute l'histoire. Tu n'as pas à ôter tes vêtements pour parler jusqu'à user nos bouches, nos cils, nos lèvres. Et si le baiser est nécessaire, il viendra sans demander la permission. Parlons jusqu'à ce que nous connaissions tous de nos souvenirs, jusqu'à ce que nous connaissions nos secrets les plus profonds, laisse moi te regarder avec un plaisir extrême et exquis, laisse-moi voir ton âme jusqu'à l'ivresse de toi , jusqu'à ce que tes yeux se rendent et m'invitent à baisser les paupières à mon tour.. . .

- Mais tu vas les garder ouverts?

- Oui, pour te regarder toute la nuit. Toi... et seulement toi....!!!

Maybe future

 

Il faut parfois avoir mal pour pouvoir sincèrement aimer.
Et comprendre qui nous sommes...De quoi nous sommes capables.
Sans douleur nous ne pouvons atteindre l'essentiel de la vie.
Et si notre cœur nous permet de vaincre cette traversée, alors nous serons ici à cet endroit précis.
Là où chacun porte son histoire, là où tout se conte.
Peu importe la durée. Nous sommes face à ce monde absurde à nous tenir au bastingage d’un bateau ivre qui tangue et chavire au gré des flots sanglants des océans de détresse.
Nous sommes une passerelle d'amour où transitent avec nous les tristes, les malheureux, les abîmés.
Et puis tous ceux qui ont encore malgré tout des rêves plein la tête, de l'amour dans le ventre.
Tous ceux qui ne renoncent jamais. Ceux qui éclaboussent le monde de leur sourire.
Tous ceux qui ont la force de vivre et qui font de leurs larmes une averse abondante où le ciel se déchire d’un coup pour y faire surgir un éclat de rire.
Entre le chagrin immense et l'espoir démesuré, il n’y a qu’une route à suivre.
Elle s’appelle la vie !
Et un jour qui sait, elle nous aimera autant que nous l’aimons.
Autant que nous nous aimions...
Infiniment...
Soyons toujours ce tant.
Ce tout.

If in memoriam...😢

 

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaitre,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maitre,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

La planche du pardon (.:) une planche de salut

 

« Toujours pas de réponse. J'ai passé une torche à travers l'ouverture restante et laissez-la tomber à l'intérieur. Il n'y eut en retour qu'un tintement des cloches. Mon cœur est devenu malade - à cause de l'humidité des catacombes. Je m'empressai de mettre fin à mon travail. J'ai forcé la dernière pierre à sa place ; Je l'ai plâtré. Contre la nouvelle maçonnerie J'ai remonté le vieux rempart d'ossements. Depuis un demi-siècle, aucun mortel ne les a dérangés. Au rythme requis ! »

Dans le Fût d'Amontillado, Edgar Allan Poe brosse un tableau obsédant de la mission de vengeance d'un homme. Après avoir subi « mille blessures » et une grave insulte, Montresor décide qu'il doit punir son antagoniste, Fortunato, « en toute impunité ». « Un tort n'est pas réparé lorsque la rétribution dépasse son redresseur », dit Montresor. "Il est également sans réparation lorsque le vengeur ne se fait pas sentir comme tel à celui qui a fait le mal."

Et ainsi, sous prétexte de lui demander son avis sur un amontillado, Montresor attire Fortunato au plus profond des catacombes froides et humides. Lorsqu'ils arrivent à une niche dans les murs, Montresor enchaîne Fortunato à un rocher et commence lentement à murer l'enclave brique par brique, laissant le noble abasourdi et confus à l'intérieur mourir d'une mort lente et atroce. La revanche de Montresor est complète.

L'idée de vengeance justifiée est l'un des thèmes les plus courants dans la littérature, les films, les bandes dessinées et même les jeux vidéo. Du Comte de Monte Cristo à The Punisher en passant par Red Dead Revolver, la vengeance est souvent le moteur de nos histoires les plus populaires. Pendant des milliers d'années, nous avons acclamé le personnage viril et héroïque qui cherchait personnellement à venger le tort qu'on lui avait fait ou qu'on avait fait à ses proches. Plus son complot de vengeance est parfait et complet, plus le plat servi est froid, plus on le trouve délicieux et admirable. Lorsque les malfaiteurs obtiennent enfin leur récompense, nous sommes remplis de satisfaction par procuration.

La grande satisfaction que nous tirons des histoires de vengeance est compréhensible. La vengeance a joué un rôle sain pendant une grande partie de notre histoire évolutive. Au sein des tribus, la vengeance garantissait que les méfaits étaient punis et dissuadait les malfaiteurs potentiels de commettre des actes flagrants en premier lieu. Œil pour œil. C'était un moyen rudimentaire mais efficace de rendre justice. Et puisque ce sont des hommes qui exécutaient cette forme de base d'application de la loi, nous ne devrions peut-être pas être surpris que nos cerveaux semblent être câblés vers la justice.

Donc, si le désir de se venger vient si naturellement, pourquoi devrions-nous tenter de pardonner ? Le pardon est-il viril ?

Que signifie pardonner ?

En tant qu'hommes, je pense que nous résistons souvent à l'idée de pardon parce qu'elle semble contraire à l'idée de justice et parce qu'elle ressemble à une action née de la faiblesse. Après tout, beaucoup de gens assimilent le pardon au fait de laisser quelqu'un s'en tirer et de lui permettre de s'en tirer avec un acte répréhensible. L'absence de juste punition n'encourage-t-elle pas la personne à commettre à nouveau le même acte et nous place-t-elle dans la position de cautionner son crime ? Et si oui, le pardon est-il pour les ventouses ? Pour les poussins ?

Mais le vrai pardon ne devrait pas impliquer d'ignorer les questions de justice. Cela n'exclut pas une colère justifiée. Ce ne devrait pas être une carte de sortie de prison que vous accordez à tout le monde bon gré mal gré. Ce n'est pas quelque chose que vous acceptez simplement pour éviter les conflits. Cela ne devrait pas impliquer d'être un paillasson qui permet à quelqu'un de vous blesser encore et encore. Ce n'est pas la même chose que la réconciliation, et cela ne signifie pas que vous oubliez ce qui s'est passé, ni que vous refaites automatiquement confiance à une personne.

Cela signifie que vous abandonnez à la fois vos sentiments négatifs envers le délinquant et votre besoin d'équilibrer personnellement la balance de la justice. C'est un processus par lequel l'antagonisme que vous ressentez pour le délinquant est remplacé par de la compassion.

Son sissy? Ce n'est pas. En fait, invoquer la force de pardonner à quelqu'un peut augmenter votre virilité de diverses manières.

Le pardon montre la maturité

La raison pour laquelle il est facile d'encourager la vengeance dans un film est que l'intrigue est généralement mise en place de manière très noire et blanche. Le héros est un type admirable et vertueux ; le méchant est un pur mal et tue la famille du héros simplement parce que son cœur est un morceau de charbon noir.

Bien sûr, le monde réel est rarement aussi simpliste. Voir les choses en noir et blanc est généralement réservé aux enfants.

À un certain moment, le garçon doit devenir un homme. La maturité implique la capacité de se mettre à la place d'une autre personne et de voir les choses sous un angle différent. Cela nécessite un esprit qui comprend la condition humaine et reconnaît les gens comme des créatures vraiment complexes, avec des fragilités, des échecs et des histoires mouvementées.

Vous n'avez pas besoin d'excuser le mal que quelqu'un a fait, mais vous devriez essayer de le comprendre - et eux. OK, ton père était un abruti, mais pourquoi était-ce ? Probablement parce que son père était un abruti pour lui et c'est tout ce qu'il sait sur le fait d'être père. Votre ami a-t-il fait quelque chose de complètement hors de son caractère ? Que se passait-il à l'époque ? A-t-il agi à cause de la douleur de sa récente rupture ?

Parfois, les gens nous font du tort au hasard. Et peut-être que ces infractions sont les plus difficiles à traiter. Mais même dans ce cas, la personne a généralement une vis desserrée; quelque chose ne va pas à l'étage.

Le pardon peut changer toute votre perspective sur la vie et les gens. Nous en venons à voir les autres comme des compagnons de voyage dans ce monde ; tout le monde se promène avec diverses blessures et diverses capacités pour faire face à ces blessures et colères. Ce ne sont pas des méchants méchants qui cherchent à vous attraper, mais des gens qui trébuchent, essaient de faire ce qu'il faut et échouent parfois lamentablement. Un peu comme… toi.

Le pardon implique de prendre sa responsabilité personnelle et d'éviter d'être victime

Être un homme, c'est assumer personnellement la responsabilité de sa vie. Mais nous gardons souvent nos rancunes parce qu'elles constituent des excuses pratiques, des excuses qui nous empêchent enfin de grandir. Nous ne pouvons pas pardonner à notre père ce qu'il nous a fait parce que lorsque nous le ferons, nous ne pourrons plus utiliser cela comme excuse pour nos échecs personnels. Nous devrons aller de l'avant et accepter l'entière responsabilité de nos vies. Et cela peut faire peur.

Lorsque nous gardons rancune, nous conservons notre identité de victimes. Nous laissons les actions de quelqu'un d'autre nous définir. Lorsque nous pardonnons, nous décidons de définir qui nous sommes.

Le pardon vous donne le contrôle

En retenant le pardon, vous avez l'impression d'avoir le dessus sur quelqu'un. Vous pouvez suspendre la réconciliation à une ficelle, les faire ramper continuellement de contrition. Les rancunes offrent ainsi l'illusion de pouvoir et de contrôle. Pourtant, ils ne peuvent pas tenir cette promesse.

Ironiquement, le délinquant est toujours celui qui tient les fils de votre marionnette. Votre état mental en dépend. Vous avez fait dépendre votre bonheur d'une autre personne : vous devez me montrer X et me traiter comme X pour que je sois heureux. Si nous attendons que l'autre personne soit désolée, nous lui donnons le contrôle sur nous, nous l'attendons. Ne leur donnez pas ce pouvoir. Lorsque vous choisissez de pardonner, vous acceptez votre libre choix et votre libre arbitre. Personne ne peut vous faire sentir comme de la merde sans votre permission.

Le pardon vous donne la liberté

Lorsque nous sommes rancuniers et complotons notre vengeance, nous limitons notre liberté. Oui, nous pouvons garder l'autre personne en prison et exercer ce pouvoir. Mais ce que nous ne réalisons pas, c'est que nous sommes coincés en prison avec eux, devant jouer le rôle du gardien toujours vigilant. Vous pouvez mettre quelqu'un dans la niche, mais vous feriez mieux de faire de la place pour deux. Ou comme le dit un proverbe chinois, "Celui qui cherche à se venger doit se souvenir de creuser deux tombes."

La vengeance nous ronge de l'intérieur. C'est un tas de braises que nous tenons dans nos mains, dégageant de la chaleur tout en brûlant notre corps. Une fois que vous avez laissé partir l'autre personne, non seulement vous la libérez, mais vous vous libérez vous-même, vous vous libérez de la prison pourrie et vous avancez.

Le pardon vous permet de grandir

Ce que les gens ne disent généralement pas à haute voix, c'est que le ressentiment et la colère nous font nous sentir puissants, durs, intouchables. Et avoir un ennemi et comploter la vengeance donne à notre vie un but, un poteau autour duquel nos pensées tournent. Où seraient les super-héros et à quoi passeraient-ils leur temps sans un ennemi juré ?

Mais ce genre d'objectif est une impasse et un gaspillage de notre précieuse énergie, nous consume et ralentit notre progression.

Lorsque vous arrivez dans un lieu de pardon, vous pouvez commencer à trouver un sens à votre souffrance. Vous déterminez ce que vous ferez différemment la prochaine fois et vous comprendrez comment la douleur vous a aidé à grandir et à devenir un homme meilleur. Le pardon peut devenir une plate-forme pour faire un bond en avant dans la vie.

Le pardon nécessite de la bravoure et affronte la douleur

Le blâme et l'amertume peuvent vous faire sentir puissant et dur, mais ils sont souvent une couverture pour l'incapacité à affronter la douleur de front. Garder rancune contre votre ex-femme, penser à quel point elle est une diablesse à chaque fois qu'elle vous traverse l'esprit est un mécanisme d'adaptation. Boire continuellement au puits de la colère éloigne la douleur de la dissolution de votre mariage.

Nous utilisons l'amertume comme un moyen de nous empêcher d'avoir à pleurer une perte. Une fois que nous avons abandonné la colère, nous sommes obligés d'affronter directement la douleur. Le pardon implique de prendre un risque ; nous devons nous ouvrir à la blessure passée et au potentiel d'être blessé à nouveau. Et cela demande du courage.

Enfin : le pardon crée un héritage multiple

L'avantage le plus viril du pardon est peut-être la façon dont il vous permet non seulement de vous libérer de l'amertume, mais aussi la façon dont il crée un héritage puissant pour ceux qui viennent après vous. Vous venez peut-être d'une famille où génération après génération s'est fait du mal et a gardé ces sentiments enfermés, écœurant les hommes de l'intérieur.

Au lieu de faire les mêmes erreurs avec vos enfants, le pardon dit : "La responsabilité s'arrête ici avec moi." Vous avez le courage de reconnaître et de ressentir la douleur, puis de la laisser partir au lieu de la transmettre. Vous avez le pouvoir de souder un nouveau maillon dans la chaîne des générations et de la virilité.