Naître,
A l’envie comme on naît au détour
D’un chemin où poussaient nos amours
Au hasard d’un destin sans retour
Puis entamer le compte à rebours
Paître
Et faire du miel au creux de nos reins
Butiner au milieu du chemin
Au retour d’un hasard sans destin
Mais gravé dans le parchemin
Faire
L’offrande de nos mains enlacées
Et puis de nos cœurs lacérés
Qui n’auraient plus demain d’arriérés
Ni de tristes bilans à solder
Prière
Que je dédie à tous mes frères
Dont tu convoites déjà l’amer
Pour les piéger en « araignère »
Mal aimer de toutes manières
Par terre
Tes mensonges en fleurs d’illusion
Et puis tes funèbres oraisons
Tes pleurs qui sont toute ta raison
La tombe dont tu fais ta maison
Me taire
Pour que personne ne devine
Que sous tes airs de divine
Bien trop de puits noirs t’animent
Et font crever tout ton intime
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