Ciel pommelé sur la paix des roses
dans leur lente mort suave
Déjà les feuilles d'ambre s'amoncellent
sous l'herbe onctueuse
qui chante matines
Le vert doré des mirabelles
se fend à nos pas étourdis
Ma langue tourne sans bruit
dans la toile d'ombre des pages
depuis que tu m'as laissé
Elle peine à dire les choses
serrées dans l'enclos de l' œil
Il me manque le merveilleux
de ta présence
pour une vie en douce coulée
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