Qu’en est-il du jour, de la nuit
Quand se délitent tous les mots ?
Qu’en est-il du bleu aboli
Quand se dispersent ses lambeaux ?
Qu’en est-il de chaque silence
Quand mes yeux pleurent les non-sens ?
Qu’en est-il du rêve, du sursis
Quand le temps s’épuise sans bruit ?
Quand est-il donc de l’insomnie
Quand s’égoutte la surdité ?
Quand est-il de l’absurdité
Quand déraisonne la menace ?
Qu’en est-il de l’aube si lasse
Quand s’effraient les crimes bannis ?
Qu’en est-il de l’infinitude
Quand s’immolent les certitudes ?
Quand est-il des cœurs dans nos mains
Quand le sang s’est tari en vain ?
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